La fête des morts dans le monde.

Publié le par elenie

Cette fête a lieu toutes les années un peu partout dans le monde.

Voici un article sur cette fête qui aura lieu demain en France.

 

Histoire de la Toussaint :

 

La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l'Église catholique romaine honore tous les saints, connus et inconnus. La Toussaint précède d'un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la création de la Toussaint.

 

 

Cette fête a longtemps eu lieu après les fêtes de Pâques ou suite à la Pentecôte. Au Ve siècle, elle est célébrée en Syrie le vendredi de Pâques. A Rome, au Ve siècle également, une fête en l'honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte.

 

Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra, le 13 mai 610, sous le nom de l'église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait ainsi faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire. La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicace de cette église consacrée aux martyrs.

 

C'est peut-être à partir du VIIIe siècle qu'elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l'honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint- Pierre de Rome.

 

Vers 830, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier. Pour certains, c'est à l'occasion de cette décision, prise en 835, que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre.

 

Sur le conseil de Grégoire IV, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien.

 

Signification :

 

Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l'Apocalypse de saint Jean (Apoc., 7,2-14), la première lettre de saint Jean (ch.3) et l'évangile selon saint Matthieu (ch 5, 1-12).

Elle est dédiée à Tous les Saints. «Cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine» (Dom Robert Le Gall). Il s'agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été sanctifiées par l'exercice de la charité, l'accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté.

Elle ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye, ou d'un ordre religieux, au jour anniversaire de leur décès. Elle a été inaugurée par Odilon, abbé de Cluny au XIe siècle.

 
Un cimetière à la Toussaint en PologneCependant, du fait qu'en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l'usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2 novembre, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle et le fleurissement, avec des chrysanthèmes, des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau "La Toussaint" du peintre Émile Friant) ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.

 

 

Quelques fêtes dans le monde : Le bouddhisme

 

 

En Chine :

 

La fête de Qing Ming, Qingmingjie, au début du mois d'avril, est essentiellement consacrée à la visite et au nettoyage des tombes familiales.

La fête des fantômes, Zhongyuanjie, le 15e jour du septième mois lunaire, est pour sa part consacrée aux "esprits orphelins et fantômes sauvages", auxquels sont offerts des repas réconfortants et des cérémonies pour leur délivrance.

 

 

Au Népal :

 

Lors de la fête népalaise de Gai Jatra (« fête des vaches »), chaque famille qui a perdu un de ses membres l'année précédente construit un « gai » constitué de branches de bambou, de décorations en papier, de vêtements et de portraits du défunt.

 

 

En Corée :

 

Lors de Chuseok, la fête des récoltes, le quinzième jour du huitième mois du calendrier lunaire coréen, les familles retournent sur la terre de leurs ancêtres et célèbrent une messe anniversaire en leur honneur.

 

Au Japon :

 

Le festival O-Bon a lieu du 13 au 15 juillet dans la partie orientale du Japon et du 13 au 15 août dans la partie occidentale.

 

 

Le jour des morts au Mexique :

 

 

Le Jour des morts (en espagnol Día de los Muertos) est une forme particulière de fête des morts typique de la culture mexicaine et d'Amérique centrale qui s'observe aussi dans le sud-ouest des États-Unis, parce qu'elle comporte une importante communauté chicana.

Elle a lieu du 1er au 2 novembre, en même temps que les fêtes chrétiennes de la Toussaint et de la Commémoration des fidèles défunts, mais les festivités peuvent durer beaucoup plus longtemps, comme c'était le cas dans les traditions précolombiennes qui en sont à l'origine, avant qu'elles ne soient récupérées et adaptées par l'Église catholique.

Elle a la particularité d'être célébrée de manière très festive, avec de la musique, de grandes quantités de nourriture et de boisson, des décorations aux couleurs vives et de nombreuses représentations caricaturales de la mort.

 

Ses origines :

 

Les rites dédiés aux ancêtres, dans les civilisations mésoaméricaines, qui seraient à l'origine de la fête actuelle du jour des morts, remontent à environ trois mille ans.

 

À l'époque préhispanique, il était également courant de conserver des crânes comme trophées de guerre et de les afficher lors de rituels pour symboliser la mort et la renaissance.

 

Les festivités à l'origine du Día de Muertos étaient dédiées aux proches défunts. Elles étaient célébrées entre le neuvième et le dixième mois du calendrier solaire mexica correspondant aux mois de juillet et d'août, et étaient présidées par la déesse Mictecacihuatl, la "Dame de la Mort", épouse du Seigneur de la terre des morts, Mictlantecuhtli.

 

La première de ces fêtes, Miccailhuitntli, à la mi-juillet, était dédiée aux enfants défunts. Elle commençait avec la coupe du xócotl, un arbre dont on retirait l'écorce et qu'on décorait de fleurs. Tout le monde y participait et faisait des offrandes à l'arbre pendant vingt jours.

 

 

Les traditions liées :

 

Autel et offrandes :

 

Des autels sont installés dans les maisons et des chemins de fleurs indiquent aux morts le chemin de leur anciennes maisons.

La visite rituelle aux cimetières, qui a la particularité d'être très festive, est l'occasion de nettoyer les tombes des défunts et de leur apporter des offrandes de fleurs (principalement celles du zempaxuchilt, la rose d'Inde) et de nourriture.

 

Nourriture :

 

Sur les tombes et les autels sont disposés les plats préférés des morts, ainsi que de la tequila et des calaveras (têtes de morts) en sucre. On fabrique et on consomme aussi pour cette célébration du pan de muerto et de nombreuses sucreries

au couleurs vives.

 

 


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