Début d'une histoire dont je suis l'auteur.
Stéphanie releva les yeux et poussa un soupir d’agacement. Certes, c’était un bon dessin animé, mais encore une fois, comment le héros pouvait-il se laisser prendre aussi facilement dans de tels pièges ? Un enfant de 4 ans les voit arriver de loin !
Il trouvait dommage que ce qu’il aimait bien voir à la télévision ou lire pour enfant comporte autant d’erreur aussi simple que ça. C’est drôle, mais au fur et à mesure on fini par s’en lasser.
Pourquoi les créateurs laissaient-ils de telles erreurs ?
Stéphanie regarda l’heure, il était l’heure d’aller manger. C’était le week-end, ces amis passeraient plus tard, ils iront jouer dehors. Elle monta sur son fauteuil roulant et se dirigea vers la salle à manger.
Sa mère l’y attendait, le repas était prêt.
- Stéphanie, tes amis ont téléphoné, ils passeront te chercher à 13 heures.
- Ok maman, merci
- Ne rentre pas trop tard et où irez-vous aujourd’hui ?
- Sûrement au square et ne t’inquiète pas, je rentrerais avant 18 heures.
- Ok, tu crois que tu pourras y aller ? Il me semble qu’il n’y a pas de passage pour y rentrer en fauteuil.
- Apparemment il y en a un depuis peu, c’est Frédéric qui me l’a dit.
- D’accord, va te préparer, ils vont bientôt arriver.
Frédéric était son meilleur ami, le premier à venir la voir après l’accident qui l’a rendu paraplégique. Le premier à prendre de ses nouvelles, toujours pleins de bonnes idées, toujours à rechercher des solutions quand un problème se pose. Un ami inoubliable, qui lui a vite fait retrouvé le sourire.
Stéphanie repartit dans sa chambre et finit de se préparer. À peine eut-elle terminée, que l’on sonna à la porte, ses amis étaient arrivés.
- Bonjour Stéphanie ça va ?
- Oui et vous ?
- Ca va, tu es prête ? On va voir, il paraît qu’ils ont enfin installé un accès au square.
- Ca serait super, allons voir.
C’est ainsi qu’ils allèrent au square, où effectivement, un passage venait d’être installer, permettant à Stéphanie de pouvoir enfin s’y rendre.
Le groupe joua toute la journée, puis alla faire un petit tour dans la petite forêt pas très loin, quand tout d’un coup :
- Une voix : Au secours !
- Que se passe-t-il ?
Céline et Patrick sortirent leurs téléphones au cas où, Frédéric et Anna allèrent voir ce qui se passait.
- Madame c’est vous qui appeliez à l’aide ?
- Oui, mon fils est parti par là, je n’arrive pas à le retrouver. Pouvez-vous m’aider s’il vous plaît ? Je suis désespérée.
- Oui, ne vous inquiétez pas, on va vous aider, je vais prévenir les autres, on va retrouver votre fils.
- Ok merci.
Chacun parti dans une direction à la recherche de l’enfant, pendant ce temps Stéphanie fit le tour du coin afin de tenter de le retrouver.
Quelques minutes plus tard, ils se rejoignirent près d’un château, l’enfant entrait à l’intérieur.
- Regarde, il est rentré là-dedans !
- Je vais le suivre, il vaut peut être mieux que vous rentriez chez vous.
- Il nous reste deux heures encore, on va vous aider.
- D’accord, merci.
Le château est grand, mais ne comporte que deux étages et avait de grandes pièces, facile de s’y déplacer. Par contre l’enfant y était invisible.
- Lucas !!!! Où es-tu ?
Céline et Frédéric montent à l’étage afin de continuer les recherches.
- Lucas !
Une voix :
- Maman ? Que fais-tu là ?
- Lucas ! Ouf je croyais t’avoir perdu. Tu vas bien ?
- Oui maman, mais que faites-vous là ? pourquoi m’as-tu suivi ?
- J’étais très inquiète de te voir disparaître comme ça. Surtout sans prévenir !
- Ben je viens tous les jours ici. Vous voulez visiter ?
- Pourquoi pas ?
La visite ne dura pas longtemps, le château était très grand, mais peu de pièces. Il y avait de magnifiques tapisseries, représentant généralement la guerre, mais pas seulement.
Celle-ci se finit devant une porte qui semblait mener au grenier.
- Où mène la porte ?
- Avant de rentrer, il faut que vous me promettiez que vous ne direz rien à personne.
- D’accord.
La porte s’ouvrit, une voix se fit entendre :
- Soyez les bienvenues étrangers, je suis Artifice, le génie des lieux. Si vous souhaitez vivre des aventures inattendues n’hésitez pas à rentrer.